Encore un grand format avec une ambiance de fin du jour qui donne une touche inquiétante.
J’aime bien l’idée qu’un paysage puisse suggérer un récit, une histoire. Ici on peut imaginer pas mal de choses comme une sorte de cataclysme.
Encore une fois mes paysages cherchent à représenter le réel avec des couleurs qui lui donne un voile fictionnel.
Elles explorent la limite entre paysage et décor. Ce décor est celui d’une société composée d’individus plus que jamais confronté au doute sur leur capacité à prolonger la civilisation dont il ont hérité.
L’emplois de climats colorées presque « joyeux » contribue à soutenir l’idée d’une dénégation de ces enjeux, aux moyens des attributs de l’industrie du divertissement.
Huile sur toile. (92×65 cm)

11 juillet 2018